Date de création : 14.05.2011
Dernière mise à jour :
02.05.2018
36 articles
AUTOBUS NUMERO 25
Il arrivera quand il arrivera, avec :
Sandrine DAVIN
Patrick BOUTIN
Sammy SAPIN
Patrick BEAUCAMPS
plus bibi et des masques.
Étiquettes, parce que le 25, c’est aussi la 25e heure, un bouquin de Virgile Gheorghiu, et que, grosso modo, dans ce livre il est question des apparences, on juge des étiquettes en somme ! OK, c’est tiré par la couverture, et c’est fait pour.
Les masques sont d’Ensor. Pour les illustrations j’ai x fois contacté certains artistes, un peu moins connus, et à priori encore vivants, comment en être certain, ils ne m’ont jamais répondu, mais plutôt que le trépas je crois que c’est leurs culs qui posent problème, ils n’entrent pas dans une revue si modeste du format et de l’agrafe !
Tant que j’y suis-je m’en vais blablater un peu, et bin oui et alors, ce n’est pas parce que trop souvent les gens qui écrivent n’ont pas plus à écrire que ceux qui n’écrivent pas que je vais me priver d’écrire !
Y a des poètes qui chiassent tous les jours ! Ils vous crottent un petit poème par jour ! Je ne sais pas qui les sort au quotidien pour la commission, enfin, comme ils ne sont pas des poètes méchants, ils se tiennent en laisse tout seuls. Ils en sont fiers, ils trottinent avec le collier entre leurs crocs ; ils sont les fameux poètes en meute individuelle, les rebelles domptés, ils aboient la voix du maître. Ils ne sont pas salis du tout, au contraire, ils se portent bien sur les chars des vainqueurs - la lie sous les chenilles ! qu’ils crient.
Et ils ont leurs fans, ces poètes oui-oui, comme moi, poète paysan, j’ai mes détracteurs. Attention, pas paysan, au sens noble hein, je préfère le préciser vite fait, poète paysan dans la mesure où à côté des semelles de vent, je chausse du sabot crotté, beurk, bien lourd. Ça déplait à la finesse. Mais bon, les détracteurs qui me labourent sont silencieux, ils savent que le plus efficace pour flinguer celui qui écrit, c’est le silence, le silence, ça rend toutes les pages blanches !
La poésie que je n’aime pas, c’est celle qui cause de la nature, des petits oiseaux, comme s’il n’y avait jamais eu de marées noires ;-sous la plume de ces poètes, un oiseau mazouté se réduit à une image outrée ! Autrement dit, du bricolage de vocabulaire, il mouille l’œil sec ! Comme si les nuages de Tchernobyl s’étaient arrêtés pile à la couture de leur pantalon ! Va donc ! Et cette poésie aussi qui se pose comme une réclame de l’homme, elle le voit innocent ce boucher, blanc comme son tablier avant la boucherie ! Connerie oui ! Sur cette planète, un être qui survit plus d’une semaine, n’est déjà plus un innocent! À part les fous, peut-être. Tous ceux qui tiennent debout sur le plancher des vaches, ont forcément un jour dit oui quand il aurait fallu dire non, ont bradé un peu de leur humanité. Une part entière d’humanité n’est pas viable dans cette société. Pour rester vivant, il faut à tout prix se caller un ver dans le fruit ! La poésie qui tait cela, ne m’intéresse pas.
Bon ce sera tout pour 2016.
Merci encore pour ton appréciation ... Très belle année 2016 à toi !Sandrine.
Je reviens par ici car j'ai oublié de dire le principal ! J'aime ta façon à toi de dire les choses sans langue de bois ! Alors surtout continue ainsi !Je te cite : "à côté des semelles de vent, je chausse du sabot crotté" ! J'aurai bien aimé l'écrire celle-là ! Sandrine.
Salut Fabrice,
Tu te serais pas trompé dans un nom ? Tu présentes Sammy Sapin, on lit Sammy Poulain. D'après moi, c'est Sapin, découvert dans le dernier "Mic". Le gary semble un peu connaître le milieu médical, mais du mauvais coté, celui allongé.
Tout ça pour dire que la piqûre, petite ou grosse, c'est pas un problème si c'est une infirmière qui la fait. En revanche, si tu tombes sur un élève-infimier ou, mieux, sur un externe ou même un interne, là, tu t'en sors avec pas moins qu'un hématome. Bon, comme on n'a généralement pas le choix, on fait avec.
A la revoyure.
Marc Bonetto.
Bonjour Marc: oui, je me suis planté dans la revue, c'est bien Sapin, j'ai vu l'aiguille dans l’œil de l'autre et pas le sapin dans le mien! Toi, tu as l’œil, par contre!http://autobus.centerblog.net
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